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En 2021, je me suis enfin souvenu que mon père Jacques Muller attendait une réponse à la septième question qu’il m’avait adressée dans sa lettre du 7 mars 1978, et ce neuf mois avant qu’il nous quitte.
En 2021, je me suis enfin souvenu que mon père Jacques Muller attendait une réponse à la septième question qu’il m’avait adressée dans sa lettre du 7 mars 1978, et ce neuf mois avant qu’il nous quitte.
C’est le dernier moment pour lui confier ce que j’ai sur le cœur!
Avant d’aborder l’aspect conflictuel de nos relations à partir de 1975, je reviens sur notre histoire familiale. Alors que j’étais à l’abri de tout souci à la Stiftschule d’Einsiedeln, mon père était confronté au déclin de son métier de tonnelier-caviste. Ses soucis professionnels s’accumulaient. Vu qu’il était Commandant du Feu de la ville de Sierre depuis 1949, il offrit ses services à la commune et en 1956 il fut enfin engagé à la Police municipale.
Durant ces années, je poursuivais mes études de théologie au Grand Séminaire de Sion et à l’Université d’Innsbruck. Ordonné prêtre en juin 1958, je fus nommé vicaire à Sierre contre toute attente et exerça mon ministère comme aumônier au sein des mouvements de la Jeunesse ouvrière catholique (JOC) et de l’Action catholique ouvrière (ACO) jusqu’en 1975, date à laquelle je «défroque».
Le 1er octobre de cette même année, je commence mon travail de nettoyeur à l’Hôpital cantonal de Genève (HUG). Le journal écrit sur le vif à l’époque que j’ai retrouvé en 2020 est reproduit ici sous le nom de «Putzmann».